
Une communauté de chrétiens d’obédience protestante, multi-culturelle et multi-ethnique, répartie sur deux paroisses dans les caraïbes et une en Guyane ;
Des paroisses constituées suivant le modèle de l’Eglise Protestante Unie de France
C'est le temps de Pâques
Salut. Ce mot ne se garde pas pour soi. Il s’offre et se reçoit. D’un geste, il accueille celui qui arrive et accompagne celui qui part. Mais il fait plus. Il recèle en son sein un véritable trésor, car il porte l’espoir de tout être en détresse. Trouver le salut, ne plus fuir, ne plus avoir peur, reprendre souffle. Autant dire que la salutation cache bien la dynamite que contiennent ses cinq lettres. Celle capable de faire sauter tous les murs de prison que chacun érige pour exister sans devoir rien à personne. Comme si ce faisant, on ne laissait pas toujours la vie dehors ! Alors, si l’on se souvient que l’on doit toujours son salut à autrui, pas étonnant que ce petit mot soit l’un des favoris de Dieu. Il aime tant se glisser subrepticement dans le langage pour que chacun soit libéré sans condition et sur sa Parole.
Grâce. Accordée au prisonnier par un chef d’Etat qui commue une peine capitale en détention à perpétuité, elle porte en elle la vie. Aussi est-elle plus largement l’expression même du Dieu de Jésus à l’endroit de chacun. Impossible à obtenir – les protestants aiment à le rappeler –, elle n’est que donnée et reçue. Culpabilité, calculs insensés et désir de mort ferment l’horizon, voici qu’elle surgit, en compagnie de l’espérance et de la joie. Pourtant nul ne l’a vue venir, celle qui a l’odeur de la pluie sur une terre desséchée et l’éclat du rayon de soleil qui pénètre la plus noire obscurité. D’un geste souple et tendre, elle ouvre un chemin là où il n’y en avait pas. La vie s’engouffre, les mots reprennent sens, le coût de la vie a cédé la place à une vie de grand prix retrouvée.
Pâque(s). Au singulier ce nom féminin, de l’hébreu pèsach «passage», désigne la fête juive qui commémore la sortie d’Egypte. Avec Moïse et le peuple d’Israël, une histoire singulière se voit donc soulignée. Au pluriel, ce mot indique la fête chrétienne qui célèbre la résurrection de Jésus, considéré comme Fils de Dieu. Devant un tombeau vide, les évidences soi-disant inéluctables fondent. Sans explication, la mort perd son caractère radical. Pâques n’est donc pas plus synonyme d’éternel renouveau printanier que Noël ne s’associe aux adjectifs joli et gentil. Pâques ose le voyage au bout de la nuit et avoue dans une confiance risquée: la mort s’est fait poser un lapin, de façon définitive et absolue. Tout s’inverse: le relatif de l’existence cède la place à la vie, offerte, reçue, éternelle.
Point de prodigue sans pardon qui le cherche
Nul n’est trop loin pour Dieu
Point de blessure que sa main ne guérisse
Rien n’est perdu pour Dieu
Point de ténèbres sans espoir de lumière
Rien n’est fini pour Dieu
Sœur Marie-Pierre
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